Guerre d'Algérie : la mémoire ne doit pas être sélective

Guerre d'Algérie : la mémoire ne doit pas être sélective

Dans une démarche qui ressemble surtout à une nouvelle opération de communication, le Président de la République vient de reconnaître la responsabilité de l’État français dans le décès de Maurice AUDIN, membre du parti communiste.

Michèle TABAROT demande au Chef de l’État d’avoir une démarche similaire envers la mémoire des Pieds-noirs et des Harkis qui ont tragiquement perdu la vie le 5 juillet 1962 à Oran à cause de la passivité du commandement français qui a mis plusieurs heures à faire intervenir les troupes pendant qu’un massacre était perpétré.

Une nouvelle fois, la mémoire ne doit pas être sélective sauf à rouvrir sans fin de terribles blessures.

Si le Chef de l’État veut se mêler de l’histoire, il doit la regarder avec lucidité des deux côtés et ne pas sombrer dans la repentance systématique.