Le 8 mai 1945, la France et ses alliés, triomphaient de la barbarie nazie dans le fracas des armes et la douleur des peuples.
Huit décennies plus tard, nous honorons la paix et la liberté, héritage si chèrement acquis du courage, du sacrifice et de l’amour de la patrie, de millions de femmes et d’hommes qui se sont battus pour défendre notre souveraineté et nos valeurs démocratiques face au totalitarisme.
En ces temps troublés, où le fléau de l’antisémitisme renaît sous de nouvelles formes et que la guerre est de retour sur notre continent avec l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes, ce combat que nous croyions gagné nous rappelle que rien n’est jamais définitivement acquis.
À l’heure où l’Histoire exige des symboles forts, je veux saluer chaleureusement la présence à nos côtés de nos amis de Königstein, ville jumelle avec la nôtre, qui incarne la puissance de la réconciliation franco-allemande et la volonté indéfectible de paix durable entre nos Nations.