Dans le cadre de l’enquête publique préalable à la Déclaration d'Utilité Publique (DUP) portant instauration des périmètres de protection du canal de la Siagne, Michèle TABAROT, Député de la neuvième circonscription des Alpes-Maritimes, incluant notamment les communes de Mouans-Sartoux, Mougins ainsi qu'une partie de la ville de Grasse, a souhaité porter à la connaissance de la Commissaire-Enquêtrice un certain nombre d'observations.
[ Mise-à-jour du 13 février 2025 ]
Avis défavorable de la Commissaire-Enquêtrice
Heureuse que les conclusions de la Commissaire-Enquêtrice, qui a rendu un avis défavorable sur la Déclaration d’Utilité Publique instaurant des périmètres de protection du « Canal de la Siagne », rejoignent la position que nous défendons avec les maires et les élus locaux, aux côtés des riverains.
Si la protection de cet ouvrage patrimonial et la préservation de la ressource en eau sont essentielles, nous restons pleinement mobilisés pour qu’elles s’accompagnent de prescriptions adaptées à la réalité de chaque parcelle, plutôt que d’appliquer une règle uniforme et contraignante sur tout le tracé.
Michèle TABAROT
Préserver la ressource en eau
Je partage avec les élus locaux concernés la conviction que la protection et la préservation du Canal de la Siagne, ressource patrimoniale essentielle, est une nécessité.
Cette conviction était déjà la nôtre au début des années 2000 lorsque certaines sections du canal ont été couvertes pour limiter les risques de pollutions, notamment industrielles, ou liées à une urbanisation importante.
Nous défendions alors une position d’équilibre visant à préserver le canal et son aménagement historique au maximum des possibilités en veillant à ce que les nouvelles prescriptions restent exceptionnelles et justifiées par des risques avérés.
Cette certitude demeure et je rejoins les observations faites par les municipalités et par plusieurs riverains face à la possible définition de périmètres de protection de manière uniforme sur l’ensemble du tracé.