Le Chef de l’État a enfin livré son discours sur les « séparatismes » prévu de longue date et notre déception est grande, car malheureusement nous attendions bien plus de courage et de fermeté de sa part.
Ce sujet essentiel de l’unité de la Nation, mérite mieux qu’un catalogue de demi-mesures qui ne suffiront pas à lutter contre le poison de l’islamisme radical dont le Chef de l’État a mis tant de temps à admettre qu’il était le véritable problème.
Des pans entiers de nos territoires se trouvent désormais sous la coupe islamiste.
Au lieu de livrer des excuses et de sombrer une nouvelle fois dans une repentance hors de propos sur le colonialisme, le Président aurait dû avoir le courage de parler des vraies difficultés comme l’expulsion des fichés S pour terrorisme, la reconduction à la frontière des déboutés du droit d’asile et la situation des mineurs étrangers isolés.
Sur un sujet essentiel, les Français attendaient du Président des décisions fortes pour lutter contre ce poison de l’islamisme radical qui voudrait ébranler notre République. Pas d’une énumération de demi-mesures fondée sur la culture de l’excuse et de la repentance #separatismes
— Michèle Tabarot (@MTabarot) 2 octobre 2020
Le plus inquiétant est que nous avons assisté à un premier renoncement. Le projet de loi annoncé pour la fin d’année ne comportera finalement pas le mot « séparatisme » dans son titre. C’est un choix lourd de sens.
La détermination de façade vacille d’ores et déjà. Ce qui nous laisse craindre un projet de loi édulcoré qui n’apporte qu’une réponse bien trop partielle par peur de déplaire aux bien-pensants.
Mais comme le disait si bien Albert Camus « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ».