Engagée depuis toujours sur les questions essentielles de la « protection de l'enfance », je suis heureuse que deux des amendements que j’ai déposés concernant la réforme de l’adoption, en cours d’examen au Parlement, aient connu des suites favorables à l’Assemblée nationale.
Ils permettront à la fois de ne pas séparer les fratries lors des adoptions et de faire en sorte également que la situation des enfants de moins de 3 ans, délaissés ou abandonnés, soit examinée très régulièrement pour décider de la meilleure manière de répondre à leurs besoins affectifs et éducatifs.
Ces évolutions vont dans le sens de la défense de l’intérêt supérieur des enfants, principe fondamental qui a malheureusement été trop souvent oublié dans cette proposition de loi de la majorité présidentielle à laquelle je me suis opposé car elle bouleverse totalement l’architecture de l’adoption – y compris ce qui fonctionnait bien – sans aucune justification ni concertation.