Michèle Tabarot est une fidèle. Fidèle à son parti. Fidèle à Copé. Fidèle à sa ville, même si elle a dû, la mort dans l’âme, « lâcher » la Mairie pour permettre à la droite de conserver la 9ème circonscription (ndlr : elle reste Conseillère municipale du Cannet et continue de présider le Groupe majoritaire). Fidèle aussi à ses convictions, à sa vision d’une opposition « forte et intelligente ». On aurait pu l’interroger sur quantité de sujets. On a choisi de cibler plutôt son parcours local et ses 22 années à la tête de la Ville…
D’après une étude menée par l’O.E.F, seules les familles monoparentales devraient tirer profit du jeu des réformes de la prestation d’accueil du jeune enfant et du complément du mode de garde dans le projet de loi de Finances de la Sécurité Sociale pour 2018.
O.E.F : Observatoire des Emplois de la Famille
Le « quinquennat Hollande » avait déjà déstabilisé la politique familiale en abaissant par deux fois le plafond du quotient familial et en modulant le montant des allocations en fonction des revenus. Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron alors candidat s’était engagé à rompre avec les plans d’économies successifs en ne touchant pas au niveau des prestations familiales. Mais devenu Président, il emprunte un chemin bien différent…
Au premier plan, les familles monoparentales devraient effectivement être mieux remboursées des « frais de garde » de leur(s) enfant(s) de moins de six ans mais selon l’Union Nationale des Associations Familiales, l'élément phare porté en étendard par le Gouvernement correspond à des situations rarissimes de personnes cumulant faibles ressources et durée de garde très élevée.
Une demi-mesure qui vise surtout à minimiser une réduction beaucoup plus massive qui pèsera lourdement sur les familles avec de jeunes enfants, y compris les plus fragiles.
Dans le second volet de Loi de Finances 2018 figure la suppression de l’A.P.L dit « d’accession à la propriété ». Cette aide destinée aux ménages dont les revenus s’élèvent entre 2 et 2,5 S.M.I.C et qui deviennent propriétaires de leur résidence principale représentait jusqu’alors 2% du budget global des aides au Logement.
L'économie escomptée est relativement dérisoire. Le Gouvernement l'estime lui-même à seulement 50 millions d’euros, d’autant plus que les ménages modestes qui en bénéficiaient jusqu’à présent n’auront plus d’autre alternative à l’avenir que celle de rester locataires. Ils continueront donc de percevoir une A.P.L nettement plus importante à la location qu’à l’accession, plusieurs dizaines d’années, au lieu d’être encouragés à devenir propriétaire, avec une incitation financière qui s’éteindrait une fois leur emprunt remboursé.
Décision incompréhensible au regard d'autres choix décidés dans le même temps…
Cette décision se révèle pour le moins incompréhensible au regard d’autres choix décidés dans le même temps par l’exécutif, comme celui d’augmenter de 108 millions d’euros le budget de l’Aide Médicale d’État pour les étrangers en situation irrégulière, qui avoisinera au total le milliard d’euros pour l’année 2018.
Si nous cherchons vraiment des moyens de financer des politiques publiques utiles à nos concitoyens, il faut avoir le courage de mettre fin à cette fuite en avant et réformer en profondeur l’A.M.E.
Si le gouvernement s’y refuse – comme cela en prend le chemin – qu’il accepte alors au moins l'amendement de notre Groupe « Les Républicains » visant à réintroduire la franchise sur l’A.M.E, supprimée en 2012, du temps de François Hollande…
Selon un article TF1 – LCI ®… Deux islamistes radicaux sont soupçonnés d’avoir préparé la commission d'une action violente imminente depuis leur cellule (image d'illustration : prison de Fresnes, en région parisienne)
En milieu de semaine, le Président de la République a décliné les orientations du quinquennat en matière de sécurité. Il a évoqué un « plan national d'action contre la radicalisation » s'appuyant sur l'identification de territoires qui feront l'objet d'une surveillance spécifique. Cette approche géographique n'est pas suffisante.
Dès 2006, lors de la remise d’un rapport sur le Budget de nos prisons, j’avais alerté sur les dangers du prosélytisme religieux dans les établissements carcéraux, le manque de moyens pour les aumôniers, et l’existence d’un islamisme radical dans certaines prisons avec des prêches fondamentalistes.
Depuis je n’ai eu de cesse de renouveler ces initiatives. Après la succession d'événements tragiques – comme la tuerie commise au Musée juif de Bruxelles où un individu radicalisé en centre pénitentiaire avait abattu quatre personnes – soutenue par 50 collègues parlementaires dans cette démarche, j’avais réclamé la création d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale sur le radicalisme religieux en prison.
Depuis 2012, j’ai toujours soutenu les dispositifs de lutte contre le terrorisme qui allaient dans le sens du renforcement de la sécurité des Français. A plusieurs reprises, j’ai voté la reconduction de l’État d’urgence.
Aujourd’hui, le Gouvernement nous explique que le risque terroriste n’a jamais été aussi élevé dans notre pays. Or, tel qu’il a été soumis au vote du Parlement, le Projet de « loi antiterroriste » est à rebours de l’exigence de protection que réclame le niveau de menace actuel.
Je pense en particulier aux perquisitions administratives subordonnées à l'autorisation du juge judiciaire, et non plus à l'autorité administrative, aux assignations à résidence vidées de leur efficacité car leur périmètre ne pourra plus être inférieur à celui de la commune, ou même, aux fouilles qui désormais ne pourront être effectuées qu'avec le consentement des personnes visées.