Je déplore sincèrement que l’Etat n’ait pas encore reconnu les agents de polices municipales comme faisant partie des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et ne leur reconnaisse pas le droit de bénéficier de l’accès au service de garde d’enfants.
Je désapprouve totalement cette situation. Vous savez en effet que les policiers municipaux sont eux aussi en première ligne pour faire respecter les mesures de restrictions que le Gouvernement a prises pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Un deux poids, deux mesures regrettable
Dans de nombreuses villes ils assurent seuls cette mission en l’absence d’effectifs suffisants de police nationale. Ils le font avec beaucoup de courage, au péril de leur propre santé, et ils méritent vraiment toute notre considération.
Dès lors, je trouve regrettable qu’ils y aient toujours deux poids et deux mesures.
Ils ne peuvent être ainsi déconsidérés alors que leur importance dans la crise que nous traversons est stratégique.
Aussi, je compte sur votre diligence pour que le dispositif spécifique d’accueil des jeunes enfants puisse être également ouvert aux policiers municipaux dont nos villes ont tellement besoin aujourd’hui dans le contexte sanitaire actuel.
Renforcement des pouvoirs confiés à la police municipale
Enfin, d'un point de vue plus global, je continue de plaider pour que les Policiers municipaux, très souvent en première ligne tout au long de l’année, se voient confier davantage de pouvoirs dans l'accomplissement de leurs missions, de plus en plus nombreuses
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Dans un courrier adressé au 1er Ministre, Michèle TABAROT déplore l'absence de reconnaissance du rôle essentiel que jouent les policiers municipaux dans la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19.