Non, cette date n’a jamais signifié la fin des combats en Algérie mais le début de l'abandon.
Celui des pieds-noirs, des Harkis et de nos anciens combattants tragiques victimes ou condamnés à l’exil pour leur survie au lendemain des funestes accords d’Évian.
À Oran, rue d'Isly et en tant d'autres lieux de sinistre mémoire les massacres se sont poursuivis longtemps après le 19 mars 1962.
Presque 60 ans plus tard, Emmanuel Macron continue de donner des gages de repentance perpétuelle au régime algérien.
Après avoir comparé la colonisation à un crime contre l’humanité, reconnu la culpabilité de L’État français dans la mort de Maurice Audin et d’Ali Boumendjel, s'être recueilli au mémorial du FLN à Alger, il vient de décider la levée du « Secret – Défense » sur les archives de la guerre.
Comment le Chef de l’État peut-il encore prétendre rechercher l'apaisement des mémoires sans jamais avoir un seul mot de compassion au regard des souffrances endurées par les Pieds-noirs, les Harkis et nos anciens combattants ?