Le Parlement a sauvé mardi (ndlr : 19 mars 2024) l'existence des « jardins d'enfants », alternatives à l'école maternelle qui auraient pu disparaître à la rentrée 2024.
Les Sénateurs ont très largement adopté, sans la modifier, une proposition de loi de la Députée des Alpes-Maritimes, Michèle TABAROT.
Je me réjouis de l’adoption définitive au Sénat de ma proposition de loi visant à pérenniser les « jardins d’enfants ».
Dans le cadre d’une initiative transpartisane cosignée par quarante-cinq (45) Députés, ce texte concernant à l’origine le jardin d’enfants des Bengalis à Grasse dont nous voulions empêcher la fermeture avec le Maire Jérôme Viaud, a été soutenu par de larges majorités à l’Assemblée nationale comme au Sénat.
L’enjeu était important. L’urgence réelle. Sans modification législative, ces jardins d’enfants étaient menacés de fermeture à la prochaine rentrée scolaire.
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Ils étaient en effet les victimes de la loi de 2019 pour une école de la confiance et de l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire de 6 à 3 ans qui n’avait pas anticipé les conséquences pour ces structures.
Les jardins d‘enfants font partie intégrante de l’histoire de l’instruction dans notre pays. Les premiers ont vu le jour au début du siècle dernier et nous en comptons encore deux-cent cinquante en France qui accueillent plus de huit mille enfants.
Ils ont développé des vocations de mixité sociale mais aussi inclusive pour les enfants en situation de handicap avec un continuum de prise en charge particulièrement bénéfique.
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L’enjeu était important. L’urgence réelle. Sans modification législative, ces jardins d’enfants étaient menacés de fermeture à la prochaine rentrée scolaire… |  |
Pour toutes ces raisons, la pérennisation des jardins d’enfants est une excellente nouvelle.
Souvent pris en exemple, ils ont toute leur place dans notre système éducatif aux côtés des écoles maternelles. Ils sont une chance pour l’enfance et l’éducation.
Leur sauvegarde est un immense soulagement pour les communes, les associations, les professionnels et les parents des enfants accueillis.
Avec les responsables de la structure éducative et des parents d'élèves lors de notre visite au jardin d'enfants des Bengalis à Grasse. (crédits photo /DR)
