Lors de sa récente venue à Nice, le Président – Candidat a détaillé son projet pour la sécurité avec de nombreuses promesses et l’annonce d’une grande loi de programmation qu’il présentera à grands renforts de communication tout en sachant qu’il n’aura jamais le temps de la faire voter avant la fin de son quinquennat.
Voici donc résumée la réalité de l'échec du Chef de l’État en matière de sécurité.
Il avait cinq ans pour agir en profondeur mais c'est maintenant qu'il vient promettre pour demain ce qu’il aurait dû faire depuis 2017.
Très heureuse de vous retrouver et de ce moment que nous avons passé ensemble, en présence du Président des Républicains, Christian Jacob, et de tous les élus venus partager le plaisir de se retrouver entre amis.
A l'initiative de Michèle TABAROT, Député des Alpes-Maritimes et Présidente de la Majorité municipale de la ville du Cannet, de nombreux Maires et élus locaux cosignent une lettre ouverte adressée au Président de la République dans laquelle ils réclament à l’État de prendre réellement toute sa part au financement des centres de vaccination installés sur leurs territoires.
Lettre ouverte au Président de la République
Monsieur le Président,
Sans l’aide des Collectivités locales, vous auriez perdu la bataille contre la Covid-19.
C’est un fait. Alors que l’État s’est trop souvent montré dépassé par les événements, les communes, départements et régions ont prouvé leur efficacité en trouvant des réponses face à toutes les urgences, mais à quel prix !
Car votre leitmotiv du « quoi qu’il en coûte » ne s’applique pas aux Collectivités locales.
Nous supportons aujourd’hui des dépenses très lourdes à la place de l’État.
Face à la pénurie de masques et de moyens de protection, les communes en ont trouvés et distribués à la population, aux professions libérales, aux personnels des hôpitaux et des EHPAD... L’État n’a quasiment rien remboursé.
Pour le dépistage, des moyens colossaux ont été déployés par les communes pour favoriser les tests. L’État n’a rien remboursé.
Monsieur le Président, sans l'apport essentiel des Collectivités locales vous auriez perdu la bataille contre la Covid-19.
Désormais pour l’étape cruciale de la vaccination, vous savez que sans l’engagement des collectivités locales, la stratégie nationale aurait échoué. Elles ont créé et assument, parfois depuis début janvier, des centres de vaccination que l’État était incapable d’ouvrir seul.
Elles l’ont fait en mobilisant leurs agents et leurs moyens, en lien avec les professionnels de santé locaux, malgré les coûts énormes induits.
La participation de l’État est dérisoire. Le cout d’un centre de vaccination de taille moyenne peut dépasser les 600.000 euros par semestre mais l’aide prévue par l’État est d’environ 60.000 euros par centre. Parfois plus de 90% des dépenses restent à la charge des collectivités.
Nous assumons sans détour ce qui relève de nos compétences comme l’aménagement de nos crèches et de nos écoles. Mais nos budgets sont déjà lourdement affectés par la crise sanitaire et par toutes les actions engagées.
La facture des centres de vaccination continue de s’alourdir et vous n’en prenez toujours pas votre part.
La participation financière de l'État est dérisoire ! Parfois plus de 90% des dépenses restent à la charge des Collectivités.
C’est injuste et illégitime. La Santé n’est pas de notre compétence mais bien celle de l’État.
Nous vous demandons solennellement d’assumer vos responsabilités et d’apporter des aides enfin à la hauteur pour financer les centres de vaccination.
Nous comptons sur vous pour nous donner les moyens de poursuivre notre engagement contre le virus.
A défaut nous ferons valoir nos droits par toutes les voies légales.
— Les Maires et Élus locaux de communes accueillant un centre de vaccination
La liste des cinquante premiers signataires :
Manuel AESCHLIMANN, Maire d'ASNIERES-SUR-SEINE ; Maider AROSTEGUY, Maire de BIARRITZ ; Zartoshte BAKHTIARI, Maire de NEUILLY-SUR-MARNE ; Yan BALAT, Maire de NOIRMOUTIER-EN-L'ILE ; Florence BERGEZ, Maire d'AMOU ; Véronique BESSE, Maire des HERBIERS ; Jean-Marie BODIN, Maire de MARANS ; Jean-Michel BRARD, Maire de PORNIC ; Robert BRENEUR, Maire de PIERREFITTE-SUR-AIRE ; Laurent BROSSE, Maire de CONFLANS-SAINTE-HONORINE ; Joëlle CECCALDI-RAYNAUD, Maire de PUTEAUX ; Philippe CHALOPIN, Maire de BAUGE-EN-ANJOU ; Philippe COCHET, Maire de CALUIRE-ET-CUIRE ; Claude COHEN, Maire de MIONS ; Alain DEMOULIN, 1er adjoint au Maire de MANOSQUE ; Pierre DONADEY, Maire de L'ESCARENE ; Patrick DONATH, Maire de BOURG-LA-REINE ; Kotte ECENARRO, Maire de HENDAYE ; Daniel FABRE, Maire d'AMBERIEU-EN-BUGEY ; Daniel FASQUELLE, Maire du TOUQUET-PARIS-PLAGE ; Isabelle FIRION, Conseillère municipale à la santé d'EU ; Hervé GAURAT, Maire du MALESHERBOIS ; Philippe GINOUX, Maire de SENAS ; Jean-Pierre GIRAN, Maire de HYERES ; François GROSDIDIER, Maire de METZ ; Emmanuel HANON, Maire de ORTHEZ/SAINTE-SUZANNE ; Gérard HEBRARD, Maire de CAUSSADE ; Jean-François IRIGOYEN, Maire de SAINT-JEAN-DE-LUZ ; Aude LAGARDE, Maire de DRANCY ; Gérard LARCHERON, Maire de FERRIERES-EN-GATINAY ; Guy LEFRAND, Maire d'EVREUX ; Kevin LUCIANO, Maire de VALLAURIS ; Pierre MARMONIER, Maire de COLOMBIER-SAUGNIEU ; Jean-Louis MARSAUD, Maire de LA ROCHEFOUCAULD EN ANGOUMOIS ; Charles MASSONDO, Maire de SAINT-PALAIS ; Jean-Yves MEYER, Maire d'AUBENAS ; Vincent NAULET, Maire de BEAUMONT-EN-VERON ; François NEBOUT, Maire de SOYAUX ; Rémi PASCREAU, Maire de CHALLANS ; Eric PENSALFINI, Maire de SAINT-MAX ; Gaël PERDRIAU, Maire de SAINT-ETIENNE ; Yves PIGRENET, Maire du CANNET ; Didier REVEAU, Maire de LA FERTE-BERNARD ; Frédéric SAUSSET, Maire de TOURNON-SUR-RHÔNE ; Pascal SCHNEIDER, Maire de NEUVES-MAISONS ; Daniel SPAGNOU, Maire de SISTERON ; Michèle TABAROT, Député des Alpes-Maritimes et Conseillère municipale du CANNET ; Jean-Pierre TAITE, Maire de FEURS ; Sophie VAGINA-YRICOURT, Maire de BARCELONNETTE ; Fabien VERDIER, Maire de CHATEAUDUN ; Jérôme VIAUD, Maire de GRASSE ; Ariel WEIL, Maire de PARIS CENTRE.
La Députée « Les Républicains » des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot dénonce la duplicité du président Macron, qui "demande pardon" aux harkis en pleine pré-campagne présidentielle, après avoir donné dans la repentance.
En Février 2017, à Alger, le candidat Emmanuel Macron déclarait que la colonisation avait été un «crime contre l’humanité».
En décembre 2017, toujours à Alger, le Président Macron déposait une gerbe au monument des martyrs du FLN.
En septembre 2018, il reconnaissait la responsabilité de l’État dans la disparition de Maurice Audin.
En mars 2021, après la remise du très orienté rapport Stora, il reconnaissait aussi la responsabilité de l’État dans la mort d’Ali Boumendjel avant d’ouvrir les archives de la guerre d’Algérie sans rien attendre en retour du pouvoir algérien.
La liste des actes de repentance et des offenses est infinie et nous avons réclamé en vain des gestes de reconnaissance similaires pour les Pieds Noirs, les Harkis et les Anciens combattants. Il a ignoré toutes nos demandes.
Nous devons en finir avec l’ère de la repentance perpétuelle et redonner vigueur à la fierté de la France
Soudainement, le calendrier électoral aidant, il fait mine de se souvenir. Il demande pardon aux Harkis au nom de l’État et promet une nouvelle loi de réparation.
Nul ne conteste que les Harkis méritent que leur souffrance soit reconnue. Ils se sont battus pour la France et la France les a abandonnés. Nous serons toujours favorables aux mesures prises pour eux.
Nous avons d’ailleurs déjà agi pour cette reconnaissance notamment grâce au Ministre Hamlaoui Mekachera et au Président Jacques Chirac. En 2003, nous avons instauré la Journée nationale d'hommage aux Harkis du 25 septembre. La grande loi du 23 février 2005 a œuvré pour la mémoire et l’indemnisation des souffrances malgré ce que ses détracteurs ont pu en dire.
Nous avons aussi décristallisé les pensions et inauguré le mémorial du Quai Branly parce que nous sommes éternellement reconnaissants envers ceux qui se sont battus pour la France et nous n’attendons pas l’approche des élections pour nous souvenir.
Dans un article du 28 juillet 2021, Le Figaro publie en exclusivité le bilan analytique de la délinquance pour les six premiers mois de l’année. Un tableau saisissant, où l’on découvre que le degré de violence dépasse déjà, en ce milieu d’année, le niveau atteint durant la séquence pourtant agitée des « gilets jaunes » au premier semestre 2019. Les atteintes à l’intégrité physique, majoritairement des coups et blessures volontaires, n’ont jamais été aussi nombreuses. Avec plus de 350.000 agressions constatées en six mois, contre 300.000 au premier semestre 2020 et 320.000 sur la même période de 2019.
Les homicides et agressions dépassent, de janvier à juin, le niveau d’avant la crise sanitaire
Jamais le Président de la République n’aura pris la mesure de l’aggravation inouïe des violences. Pas plus que les décisions courageuses qui s’imposent pour restaurer l’ordre et l’autorité. Son quinquennat restera comme celui de l’explosion de l’insécurité dans notre pays... https://t.co/PAjqlOb2YT