Depuis 2012, j’ai toujours soutenu les dispositifs de lutte contre le terrorisme qui allaient dans le sens du renforcement de la sécurité des Français. A plusieurs reprises, j’ai voté la reconduction de l’État d’urgence.
Aujourd’hui, le Gouvernement nous explique que le risque terroriste n’a jamais été aussi élevé dans notre pays. Or, tel qu’il a été soumis au vote du Parlement, le Projet de « loi antiterroriste » est à rebours de l’exigence de protection que réclame le niveau de menace actuel.
Je pense en particulier aux perquisitions administratives subordonnées à l'autorisation du juge judiciaire, et non plus à l'autorité administrative, aux assignations à résidence vidées de leur efficacité car leur périmètre ne pourra plus être inférieur à celui de la commune, ou même, aux fouilles qui désormais ne pourront être effectuées qu'avec le consentement des personnes visées.
Ce Projet de loi marque un net recul du niveau de protection des Français… Notre État est vulnérable. Il faut réarmer la France dans cette guerre que nous avons à mener contre le terrorisme. |
J’ai plaidé pour le maintien de l'État d'urgence et voté contre ce texte de loi parce qu’il affaiblit dangereusement notre arsenal juridique et marque un net recul du niveau de protection des Français. Notre État est vulnérable. Il faut réarmer la France dans cette guerre que nous avons à mener contre le terrorisme.
Cela passe par des décisions fortes, et notamment :
- L’éloignement du territoire de tous ceux qui prêchent la haine contre la France et l’expulsion systématique des étrangers fichés S lorsqu’ils sont convaincus d’entretenir un lien avec la mouvance terroriste.
- L’isolement dans des centres de rétention antiterroriste des djihadistes revenant de la zone de conflit Irako-Syrienne.
- La possibilité de maintenir en rétention à l’issue de leur peine des prisonniers condamnés pour terrorisme.
Face à l’ampleur de la menace terroriste islamiste, nous devons faire face et nous n’avons pas le droit d’être faibles…