Selon un article TF1 – LCI ®… Deux islamistes radicaux sont soupçonnés d’avoir préparé la commission d'une action violente imminente depuis leur cellule (image d'illustration : prison de Fresnes, en région parisienne)
En milieu de semaine, le Président de la République a décliné les orientations du quinquennat en matière de sécurité. Il a évoqué un « plan national d'action contre la radicalisation » s'appuyant sur l'identification de territoires qui feront l'objet d'une surveillance spécifique. Cette approche géographique n'est pas suffisante.
Dès 2006, lors de la remise d’un rapport sur le Budget de nos prisons, j’avais alerté sur les dangers du prosélytisme religieux dans les établissements carcéraux, le manque de moyens pour les aumôniers, et l’existence d’un islamisme radical dans certaines prisons avec des prêches fondamentalistes.
Depuis je n’ai eu de cesse de renouveler ces initiatives. Après la succession d'événements tragiques – comme la tuerie commise au Musée juif de Bruxelles où un individu radicalisé en centre pénitentiaire avait abattu quatre personnes – soutenue par 50 collègues parlementaires dans cette démarche, j’avais réclamé la création d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale sur le radicalisme religieux en prison.
En 2015, membre de la Commission sur « la surveillance des filières et des individus djihadistes » j’ai voté en faveur du rapport d’enquête, avec deux impératifs :
- La prévention des départs qui nécessite la surveillance des candidats potentiels et la lutte contre les réseaux de recrutement.
- Le suivi de ceux qui reviennent et qui présentent un risque évident pour la sécurité nationale.
Un pan essentiel de la lutte contre le terrorisme passe par nos prisons… je réitère ma demande de création d’une commission d’enquête sur les dangers de radicalisation des détenus au sein de l'univers carcéral. |
En effet, un pan essentiel de la lutte contre la radicalisation passe par les prisons. C’est pourquoi nous devons doter l’Administration pénitentiaire des moyens nécessaires afin qu’elle puisse prendre toute sa part dans la prévention d’actes terroristes sur notre sol.
Récemment, à l'occasion du débat parlementaire sur la Sécurité intérieure et les dispositifs de lutte contre le terrorisme, j'ai plaidé pour le maintien de l'État d'urgence et déploré un texte de loi qui affaiblit dangereusement notre arsenal juridique marquant ainsi un net recul du niveau de protection des Français.
Retrouvez sur micheletabarot.fr l'article : Face au terrorisme nous n'avons pas le droit d'être faibles
Aujourd'hui, je réitère ma demande de création d’une commission d’enquête parlementaire sur les dangers de radicalisation des détenus au sein de l'univers carcéral.