La France doit se réformer et s’adapter à la nouvelle donne internationale mais je n’accepterai jamais que cela se fasse au détriment de notre cohésion nationale et de l’histoire de France.
Malgré ses beaux discours, le Chef de l’État est un bien faible rempart face aux coups-de-boutoirs de ceux qui voudraient réécrire notre passé pour imposer leurs idées au présent. N’oublions jamais qu’il a lui-même trop souvent versé dans la repentance systématique notamment vis-à-vis de l’Algérie.
Les communautaristes ont une vision unilatérale de l’histoire. Ils n’en retiennent à dessein que le négatif, en oubliant ce que les grands hommes ont apporté à notre nation.
Acceptons l’histoire telle qu’elle est, dans toute sa complexité, et prenons bien garde à ne pas regarder le passé avec nos lunettes du présent.
Laisser le champ libre à ceux qui veulent déboulonner la statue de Colbert, c’est ouvrir la boite de Pandore.
Voir une statue ou un nom de rue, c’est l’occasion de parler du positif comme du négatif qui réside dans les choix de chaque être humain.
Ne sombrons pas dans cette censure de l’histoire qui nous ferait oublier jusqu’à nos racines et ferait le jeu des séparatistes.
Nos prédécesseurs ont fait de la France ce qu’elle est aujourd’hui : un pays laïc, promoteur des libertés, ouvert à toutes les pensées, mais férocement attaché à l’unité de la nation.
Aucun avenir n’est possible si nous tournons le dos à notre héritage.