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Contre la repentance institutionnalisée, soyons plus que jamais fiers de notre histoire

Contre la repentance institutionnalisée, soyons plus que jamais fiers de notre histoire

La France doit se réformer et s’adapter à la nouvelle donne internationale mais je n’accepterai jamais que cela se fasse au détriment de notre cohésion nationale et de l’histoire de France.

Malgré ses beaux discours, le Chef de l’État est un bien faible rempart face aux coups-de-boutoirs de ceux qui voudraient réécrire notre passé pour imposer leurs idées au présent. N’oublions jamais qu’il a lui-même trop souvent versé dans la repentance systématique notamment vis-à-vis de l’Algérie.

Les communautaristes ont une vision unilatérale de l’histoire. Ils n’en retiennent à dessein que le négatif, en oubliant ce que les grands hommes ont apporté à notre nation.

         
  Guillemet red gauche Le Chef de l’État est un bien faible rempart face aux coups-de-boutoirs de ceux qui voudraient réécrire notre passé pour imposer leurs idées au présent…
Guillemet red droite  
         

Acceptons l’histoire telle qu’elle est, dans toute sa complexité, et prenons bien garde à ne pas regarder le passé avec nos lunettes du présent.

Laisser le champ libre à ceux qui veulent déboulonner la statue de Colbert, c’est ouvrir la boite de Pandore.

Voir une statue ou un nom de rue, c’est l’occasion de parler du positif comme du négatif qui réside dans les choix de chaque être humain.

Ne sombrons pas dans cette censure de l’histoire qui nous ferait oublier jusqu’à nos racines et ferait le jeu des séparatistes.

Nos prédécesseurs ont fait de la France ce qu’elle est aujourd’hui : un pays laïc, promoteur des libertés, ouvert à toutes les pensées, mais férocement attaché à l’unité de la nation.

Aucun avenir n’est possible si nous tournons le dos à notre héritage.


Contre la dictature de l’émotion, nous devons plus que jamais soutenir nos forces de l’ordre

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Les images de ce qui s’est passé aux États-Unis ne doivent pas devenir prétextes à tous les excès et à tous les débordements.

Un évènement qui s’est déroulé à des milliers de kilomètres de chez nous ne doit certainement pas faire oublier le courage de nos Forces de l’ordre qui sont sous-pression depuis des années et qui continuent à assumer vaillamment leur mission pour défendre l’autorité de l’État et garantir l’unité nationale.

Aux invectives et aux jets de pierres, je préfère le soutien que la population leur montre quand ils nous protègent de la menace terroriste par exemple.

Je préfère aussi les images réconfortantes de ces policiers et de ces soignants qui s’applaudissent mutuellement. Ils ont été nos remparts contre le coronavirus et nous ne les en remercierons jamais assez.

A la différence de quelques-uns qui s’érigent en tribunaux médiatiques… il y a la réalité du soutien de cette grande...

Publiée par Michèle Tabarot sur Vendredi 12 juin 2020

Dès lors, je déplore les faiblesses et les errements répétés du Ministre de l’Intérieur qui a stigmatisé les policiers et légitimé les manifestations, en plein état d’urgence sanitaire, au nom d’une dictature de l’émotion qui serait selon-lui plus forte que nos lois.

Notre République reposerait-elle sur des pieds d’argile pour trembler devant quelques égéries auto-proclamées qui défient les fondations de notre société ?

Comment comprendre que le Ministre de l’Intérieur ne soit jamais au rendez-vous pour soutenir les policiers quand ils sont injustement accusés de violences envers des personnes qui les agressent ouvertement ?

Comment comprendre aussi le temps qu’il aura fallu à l’État pour reprendre le contrôle de la situation à Dijon et dans d’autres villes de France où des communautés s’affrontaient dans une véritable guérilla urbaine ?

A force de tergiversations, l’État s’affaiblit. La cohésion nationale s’érode. Notre pacte républicain part en lambeaux.

Au lieu de légitimer les atteintes séparatistes à l’unité de la Nation, le Gouvernement ferait mieux de marquer son soutien à nos Forces de l’ordre qui en sont les garants.


Allocution du Chef de l’Etat : entre autosatisfaction indécente et reculades

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Après 3 mois de crise du coronavirus, les Français attendaient que, lors de son allocution télévisée du 14 juin, le Chef de l’État trace de nouvelles perspectives fortes pour l’économie, l’emploi et la cohésion de la Nation.

Malheureusement, durant près de 20 minutes, le discours a sonné creux. Les déclarations d’intentions et l’annonce d’un nouveau rendez-vous en juillet n’ont pas suffi à masquer la vacuité des mots et l’absence d’engagements concrets du Chef de l’État qui est de surcroît désormais bien incapable de faire preuve de lucidité et d’objectivité. 

Car en effet, comment peut-il ouvrir son intervention en se disant fier de sa gestion de la crise ?

Il n’y a aucun satisfecit à avoir. Le pays n’était pas préparé, nous n’avions pas de stock stratégique. Le confinement était un pis-aller parce que l’État n’avait pas les moyens de protéger les Français, de mener des campagnes de dépistage, ou de soigner tous les malades. Les Collectivités locales ont su suppléer un pouvoir central absolument dépassé par la situation et elles l’ont fait d’une façon remarquable.

Les soignants, les médecins, les Forces de l’ordre ont dû aller au combat sans armes. Eux aussi ont assumé leur mission avec un dévouement qui force le respect et l’admiration.

Non Monsieur le Président, le bilan de la crise n’est pas bon, ni sur le plan humain, ni sur le plan social,  ni sur le plan économique. La France affiche des résultats parmi les plus mauvais en Europe et il n’y a aucune gloire à en tirer.

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L’exercice a aussi été marqué par de nombreuses reculades et renoncements du Président :

  • en prétendant soutenir les Forces de l’ordre alors qu’il a laissé son Ministre de l’Intérieur les stigmatiser durant des semaines.
  • en se posant en défenseur de l’histoire de France lui qui l’a si souvent maltraitée à grands renfort de repentance systématique.
  • en promettant plus de décentralisation alors qu’il n’a eu de cesse d’organiser une recentralisation rampante des pouvoirs à son profit.

Le Chef de l’État a prétendu vouloir rassurer les Français mais il ne mènera pas les combats dont notre pays a besoin. Il ne s’opposera pas aux séparatismes par crainte des violences. Il n’affirmera pas la place de la France sur la scène internationale par peur des représailles des autres pays. Il ne redistribuera pas le pouvoir parce qu’il est trop attaché à ses prérogatives.

Il est désormais disqualifié pour incarner le renouveau tant espéré au lendemain de la crise du Covid-19. C’est à nous tous qu’il reviendra collectivement d’incarner cet espoir pour la France, pour l’Europe et pour le Monde.


Gouvernement et Cumul des mandats : où est l’exemplarité ?

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Suite au premier tour des élections municipales de mars 2020, des autorisations de cumuls ont été délivrées à des membres du Gouvernement.

Ils ont ainsi toute latitude pour être à la fois Ministre et Maire ou Adjoint, comme ce sera d’ailleurs peut-être le cas dans quelques jours pour le Premier Ministre lui-même.

Ainsi, ce qui est interdit depuis 2014 aux parlementaires est permis pour les Ministres. Il est difficile de comprendre ce qui peut justifier cette différence de traitement.

D’autant plus que ces derniers mois nous avons réappris l’importance des élus locaux après des années d’attaques injustes contre les collectivités locales.

Avec leurs agents, ces élus ont été en première ligne dans la guerre contre le coronavirus. Ils ont su répondre aux besoins de protection et d’aide de leur population là où l’État était incapable de le faire.

L’expérience locale est un bien précieux pour la Nation… mais il est pourtant interdit à un bon Maire de porter sa connaissance du terrain à l’Assemblée nationale.

Se priver ainsi de l’expérience des élus de terrain, au profit de candidats sans expérience ni assise locale, ce n’est sans doute pas un bon choix pour notre démocratie.

Mais si la loi doit être ainsi faite, alors il faut que les Ministres montrent l’exemple et arrêtent d’appliquer deux poids et deux mesures à la question du cumul des mandats. L’exemplarité doit d’abord être une exigence envers soi-même.


Agir concrètement pour que les personnes âgées et la dépendance deviennent enfin une priorité nationale

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Mi-juin, l’Assemblée nationale a voté la création d’une cinquième branche de la sécurité sociale pour le financement de la dépendance des personnes âgées et handicapées. Réclamée depuis longtemps, elle est censée permettre de répondre aux évolutions de notre société.

Il devrait donc s’agir d’une excellente nouvelle pour engager la France sur la voie d’une solidarité enfin à la hauteur des besoins de nos aînés et des porteurs de handicaps.

Mais malheureusement, nous devons faire le constat qu’en réalité cette cinquième branche est une coquille vide ; un habillage créé dans l’urgence mais sans aucun financement dédié ni cadre concret.

Par cette précipitation, la majorité a sans doute voulu détourner l’attention de ses manquements graves envers nos seniors durant la crise du Covid-19.

Les personnes âgées ont été abandonnées à leur sort, notamment dans les EHPAD ou au moins 10.000 morts sont à déplorer. Les malades ont été laissés dans les maisons de retraite, dont le personnel n’avait pas les moyens de se protéger efficacement, par peur de surcharger le système hospitalier.

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Il y a urgence à agir pour nos aînés dans les EHPAD

Comme trop souvent dans les grandes crises, l’impréparation est flagrante et les réponses ne sont pas à la hauteur. Les personnes âgées et dépendantes sont trop souvent livrées à elles-mêmes et ce n’est pas l’honneur de notre Nation.

Plutôt que de lancer de grandes promesses pour l’avenir, relevons déjà les défis du présent.

Parmi les grandes leçons qu’il faudra tirer de la crise sanitaire, nous avons la certitude que l’accompagnement des personnes âgées à domicile doit être renforcé. Il faudra aussi revoir le fonctionnement de nos EHPAD où il y a eu trop de reculs coupables dans la prise en charge des résidents.

Il faut renforcer les équipes, revaloriser les métiers, repenser la présence médicale et décloisonner les établissements pour créer un lien avec les hôpitaux qui doivent pouvoir mettre en œuvre des stratégies d’intervention et de prise en charge.

C’est un enjeu national fort qui mérite mieux que des déclarations d’intentions qui ne font que reporter des réponses pourtant urgentes.

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