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Contre la repentance institutionnalisée, soyons plus que jamais fiers de notre histoire

La France doit se réformer et s’adapter à la nouvelle donne internationale mais je n’accepterai jamais que cela se fasse au détriment de notre cohésion nationale et de l’histoire de France.

Malgré ses beaux discours, le Chef de l’État est un bien faible rempart face aux coups-de-boutoirs de ceux qui voudraient réécrire notre passé pour imposer leurs idées au présent. N’oublions jamais qu’il a lui-même trop souvent versé dans la repentance systématique notamment vis-à-vis de l’Algérie.

Les communautaristes ont une vision unilatérale de l’histoire. Ils n’en retiennent à dessein que le négatif, en oubliant ce que les grands hommes ont apporté à notre nation.

Acceptons l’histoire telle qu’elle est, dans toute sa complexité, et prenons bien garde à ne pas regarder le passé avec nos lunettes du présent.

Laisser le champ libre à ceux qui veulent déboulonner la statue de Colbert, c’est ouvrir la boite de Pandore.

Voir une statue ou un nom de rue, c’est l’occasion de parler du positif comme du négatif qui réside dans les choix de chaque être humain.

Ne sombrons pas dans cette censure de l’histoire qui nous ferait oublier jusqu’à nos racines et ferait le jeu des séparatistes.

Nos prédécesseurs ont fait de la France ce qu’elle est aujourd’hui : un pays laïc, promoteur des libertés, ouvert à toutes les pensées, mais férocement attaché à l’unité de la nation.

Aucun avenir n’est possible si nous tournons le dos à notre héritage.

Allocution du Chef de l’Etat : entre autosatisfaction indécente et reculades

Après 3 mois de crise du coronavirus, les Français attendaient que, lors de son allocution télévisée du 14 juin, le Chef de l’État trace de nouvelles perspectives fortes pour l’économie, l’emploi et la cohésion de la Nation.

Malheureusement, durant près de 20 minutes, le discours a sonné creux. Les déclarations d’intentions et l’annonce d’un nouveau rendez-vous en juillet n’ont pas suffi à masquer la vacuité des mots et l’absence d’engagements concrets du Chef de l’État qui est de surcroît désormais bien incapable de faire preuve de lucidité et d’objectivité. 

Car en effet, comment peut-il ouvrir son intervention en se disant fier de sa gestion de la crise ?

Contre la dictature de l’émotion, nous devons plus que jamais soutenir nos forces de l’ordre

Les images de ce qui s’est passé aux États-Unis ne doivent pas devenir prétextes à tous les excès et à tous les débordements.

Un évènement qui s’est déroulé à des milliers de kilomètres de chez nous ne doit certainement pas faire oublier le courage de nos Forces de l’ordre qui sont sous-pression depuis des années et qui continuent à assumer vaillamment leur mission pour défendre l’autorité de l’État et garantir l’unité nationale.

Aux invectives et aux jets de pierres, je préfère le soutien que la population leur montre quand ils nous protègent de la menace terroriste par exemple.

Je préfère aussi les images réconfortantes de ces policiers et de ces soignants qui s’applaudissent mutuellement. Ils ont été nos remparts contre le coronavirus et nous ne les en remercierons jamais assez.

Cumul des mandats au Gouvernement : où est l’exemplarité ?

Suite au premier tour des élections municipales de mars 2020, des autorisations de cumuls ont été délivrées à des membres du Gouvernement.

Ils ont ainsi toute latitude pour être à la fois Ministre et Maire ou Adjoint, comme ce sera d’ailleurs peut-être le cas dans quelques jours pour le Premier Ministre lui-même.

Ainsi, ce qui est interdit depuis 2014 aux parlementaires est permis pour les Ministres. Il est difficile de comprendre ce qui peut justifier cette différence de traitement.

D’autant plus que ces derniers mois nous avons réappris l’importance des élus locaux après des années d’attaques injustes contre les collectivités locales.

Allocution du Chef de l'Etat : un nouveau rendez-vous manqué avec les Français

Les Français attendaient du Chef de l’État une parole forte avec des perspectives et des engagements concrets pour relancer l’économie et l’emploi dans notre pays après 3 mois de crise du Covid-19…

A la place, ils ont eu droit à son lot de rétropédalages tardifs et qui sonnent faux :

  • En apportant un soutien du bout des lèvres à nos Forces de l’Ordre, alors qu’en même temps, il laisse son Ministre de l’intérieur les stigmatiser.
  • En réclamant plus de décentralisation et de prérogatives pour les élus locaux dont il a volontairement nié le rôle essentiel depuis le début du quinquennat.
  • En demandant à regarder notre histoire en face, tout en sachant qu’il a lui même attisé les tensions en sombrant dans la repentance systématique, allant même jusqu’à qualifier la colonisation en Algérie de « crime contre l’humanité »

Une nouvelle fois le Président de la République a manqué son rendez-vous avec les Français

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