Le financement des établissements accueillant des personnes âgées est devenu un enjeu sociétal majeur. L'espérance de vie s'allongeant, et la volonté de beaucoup de nos aînés de continuer à vivre à leur domicile le plus longtemps possible, sont des réalités qui ont changé le profil du public accueilli par les EHPAD depuis quelques années.
Dans le contexte actuel de mobilisation des personnels pénitentiaires, Michèle Tabarot soutenue par une cinquantaine de cosignataires parmi les Députés du groupe « Les Républicains » à l'Assemblée nationale, a déposé une résolution demandant la création d’une Commission d’enquête parlementaire sur « la sécurité des personnels pénitentiaires et la détention des individus djihadistes et radicalisés dans nos prisons ».
Il est en effet urgent de réagir alors que la situation s’est nettement dégradée du fait de l’inertie des gouvernements successifs.
Pourtant, tous les signaux d’alerte sont au rouge depuis longtemps. Le phénomène de radicalisation dans nos prisons est connu de longue date mais il s'accompagne désormais des dangers liés à la présence de terroristes et de djihadistes de retour du Moyen-Orient qui sont loin d’être tous des repentis.
Bien au contraire, ce sont des criminels endurcis qui font peser un risque sévère sur les surveillants pénitentiaires.
La menace a changé de dimension. On ne parle plus ici de prévention, mais bien désormais de l’urgence de lutter contre la menace djihadiste à l’œuvre dans nos prisons.
Cette commission d’enquête poursuivrait donc plusieurs objectifs, au premier rang desquels : lutter contre le risque de contagion radicale dans nos prisons, mais aussi renforcer la protection des surveillants en réfléchissant aux conditions de détentions des djihadistes afin qu’ils ne puissent plus commettre d’actes violents contre l’administration pénitentiaire.
Crédits photo : Ahmed Jadallah • REUTERS ©
Sur la situation des minorités religieuses en Irak et en Syrie et notamment celle des Chrétiens d'Orient, je viens d'appeler l'attention du Ministre de l'Europe & des Affaires étrangères. En effet, la défaite de la mouvance terroriste Daesh ayant été proclamée dans cette zone géographique du Moyen-Orient, la question prioritaire du retour des populations « déplacés » doit maintenant être pleinement prise en considération.
Un récent rapport de l'Organisation Internationale pour les Migrations estime d'ailleurs qu'à la fin du mois de novembre 2017, 2.75 millions des « déplacés » en Irak étaient rentrés chez eux, tandis que 2.88 millions de « déplacés » étaient encore dénombrés. Si la tendance se poursuit, l'O.I.M. estime que, dès l'an prochain, le nombre de personnes de retour chez elles sera plus important que le nombre de réfugiés.
Il s'agit là d'un enjeu considérable que nous devons aborder avec une plus grande attention encore s'agissant des minorités qui ont subi de lourdes persécutions en raison de leur foi. C'est le cas notamment des Chrétiens d'Orient et d'autres communautés, dont le retour ne peut s'envisager que dans un cadre juridique reconnaissant leurs droits, au sein d'un État capable d'assurer leur protection.
J'attends de la part du Gouvernement, qu'il veuille bien nous préciser les démarches déjà entreprises à ce sujet et les initiatives qu'il entend prendre afin de veiller à ce que les minorités religieuses puissent revenir au Moyen-Orient avec toutes les garanties de sécurité, de dignité et de tolérance auxquelles elles ont droit.
Le chiffre des agressions subies par les Sapeurs-Pompiers dans l'exercice de leurs fonctions connaît une augmentation préoccupante. Rien qu’en 2016, 2.280 Sapeurs-Pompiers ont été victimes d’actes de violence, ce qui représente un taux inquiétant de 5 agressions pour 10.000 interventions. En 2015, ce taux était de 4,4 pour 10.000 interventions.
Michèle TABAROT, Député des Alpes-Maritimes vient d'être nommée co-rapporteur des travaux parlementaires sur la « Gouvernance de la zone Euro » par l'Assemblée nationale.
Alors que l’Europe est au cœur de nombreuses réflexions sur son avenir et sur les évolutions qu’elle devra entreprendre, la Commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale a décidé la création d'une mission d’information sur la gouvernance de la « zone Euro ».
Michèle TABAROT, Député des Alpes-Maritimes, vient d'en être nommée co-rapporteur.
Dans le cadre de cette mission, elle procédera notamment à de nombreuses auditions pour établir un état des lieux, émettre un avis sur les réformes envisagées pour la « zone Euro » et faire émerger un certain nombre de propositions concrètes sur ce sujet majeur.
Je suis intervenue dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale pour interroger la Ministre de l’Environnement, de l'Énergie et de la Mer, sur l’évolution de l’aéroport de Cannes/Mandelieu qui suscite des inquiétudes parmi les associations du fait qu’un certain nombre d’avancées obtenues par le passé sont aujourd’hui remises en cause.
Madame la Ministre, le dialogue constructif qui a toujours prévalu entre les élus, les associations et la plateforme, a permis, par le passé, d’obtenir un certain nombre d’avancées pour veiller à la tranquillité et à la sécurité des riverains. Elles sont aujourd’hui remises en causes.
Ainsi, la limitation du nombre de mouvements annuels a disparue, et le tonnage maximal des avions est passé de 22 à 35 tonnes. Ces évolutions suscitent une certaine inquiétude, d'autant plus que les différentes garanties apportées, à l’image du récent plan anti-bruit, tardent à produire leurs effets.
Ainsi, durant l’été 2016, le nombre de plaintes a augmenté de 157% par rapport à l’été 2015. Ce constat est d’abord lié au fait que la trajectoire privilégiée survole le territoire de 7 communes denses. De plus les consignes d’approche et les zones sensibles ne sont pas toujours respectées. L’enjeu est à la fois sécuritaire, mais aussi environnemental avec les nuisances sonores générées.
Pour y répondre, il faut d’abord veiller au respect des procédures. Des actions concrètes doivent être engagées chaque fois qu’elles ne sont pas suivies.
Les approches par la mer ont pu représenter jusqu'à 30% des atterrissages. Il existe une véritable marge pour réduire le passage sur les terres… |
L’autre voie d’amélioration concerne les trajectoires. Par le passé, les approches par la mer ont pu représenter jusqu’à 30% des atterrissages. L’été dernier le taux n’a été que de 10%. Il existe donc une marge pour réduire le passage sur les terres. De même, d’autres trajectoires sont actuellement examinées et les conclusions sont attendues.
Madame la Ministre, pouvez-vous nous dire où en sont les études et nous préciser ce qui pourrait être fait pour réduire les désagréments subis par les habitants des zones survolées ?