La vive émotion que nous avons partagée après l’attentat de Nice et le crime terroriste odieux perpétré dans l’église de Saint-Martin-du-Rouvray, nous a rappelé de la plus horrible des manières, que nous sommes toujours en guerre.
Consciente de cette réalité, j'ai une nouvelle fois pris mes responsabilités en votant la loi du 21 juillet 2016 qui a prolongé l’état d’urgence et a permis l’adoption de nouvelles mesures de lutte contre le terrorisme.
Durant ces débats, les Députés Républicains sont parvenus à faire adopter des amendements importants :
- La possibilité des fouilles des bagages et des véhicules par les officiers et agents de police judiciaire en période d’état d’urgence.
- Le prononcé automatique de la peine complémentaire d'interdiction de territoire français pour les étrangers condamnés pour un acte de terrorisme.
- La suppression de toute automaticité de réduction de peines en matière de terrorisme.
Ces avancées sont malheureusement insuffisantes et plusieurs propositions fortes de l’opposition ont été repoussées par une majorité qui n’a toujours pas pris la mesure du défi auquel notre pays est confronté.
Ces préconisations seront reprises dans une proposition de loi que j'ai cosignée, prévoyant notamment la possibilité de placer en rétention les individus représentant une menace, l’expulsion des étrangers « fichés S » ou encore le maintien en incarcération des terroristes qui continueraient à représenter une menace à l’issue de leur peine.