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La sortie prématurée de l’État d’urgence était une lourde erreur qui a fait reculer le niveau de sécurité des Français

Les actes de violences urbaines qui ont accompagné le défilé du 1er mai en plein Paris sont intolérables et je les dénonce avec la plus grande fermeté. Ils illustrent malheureusement ce que nous redoutions depuis plusieurs mois.

En effet, dans ses déclarations, le Préfet de Police de Paris a expliqué ne plus disposer des mêmes moyens qu’il y a quelques mois pour contrôler les accès et encadrer les manifestations.

Ce qui a changé aujourd'hui, c’est que notre pays n’est plus sous le régime de l’État d’urgence alors que les menaces et les tensions sont toujours aussi fortes.

Ce qui a changé, c’est que la Police ne peut plus délimiter de périmètres, définir les entrées et procéder aux vérifications nécessaires pour assurer la sécurité de chacun dans et autour des manifestations. Surtout, ce qui a profondément changé, c’est que les décisions récentes du Gouvernement ont fait reculer la sécurité des Français comme jamais depuis des années.

Je n’ai eu de cesse de le dénoncer avec force…

Hommage au Colonnel Arnaud Beltrame et aux victimes de l'attaque terroriste dans l'Aude

Elus, Forces de sécurité et de secours, citoyens… s'étaient rassemblés ce vendredi dans les Jardins de l'Hôtel de Ville du Cannet pour participer à une cérémonie d'hommage en mémoire du Colonel Arnaud Beltrame, Officier supérieur de la Gendarmerie nationale, de Jean Mazières, Christian Medves, Hervé Sosna, victimes eux aussi de l'attaque terroriste perpétrée le 23 mars dernier à Trèbes et Carcassonne, dans l'Aude, mais aussi de Mireille Knoll, assassinée dans XIe arrondissement de Paris parce qu'elle était de confession juive.

Face à la menace islamiste, nous devons faire front sans faiblesse

Arnaud Beltrame, Jean Mazières, Christian Medves et Hervé Sosna… Quatre noms de plus viennent s’ajouter à la liste des 245 innocents, victimes du terrorisme islamiste sur le sol français au cours de ces trois dernières années.

Toute la Nation s’est inclinée devant le sacrifice du Colonel Beltrame, un héros mort en martyr, qui a donné sa vie pour sauver celles de ses compatriotes.

Dans ce décor de deuil, que l'on retrouve après chaque attentat, il faut maintenant entendre la colère exprimée par les Français.

Ils ne comprennent pas comment un individu surveillé, « fiché S » pour radicalisation islamiste, accueilli par la France en son sein par le processus de naturalisation, a pu blesser mortellement un Officier supérieur de la Gendarmerie et assassiner trois autres personnes.

Illustration : Palais de Justice

Le Chef de l'Etat manque l'occasion de rompre avec le laxisme judiciaire du précédent quinquennat

Dans ses annonces sur les réformes qu’il veut engager au sujet des prisons et des sanctions pénales, le Chef de l’État avait devant lui deux options pour répondre au défi de la surpopulation carcérale.

La première option, courageuse, étant celle de la fermeté, en se donnant les moyens de veiller à ce que chaque peine prononcée soit effectuée. Pour y parvenir, il faudrait augmenter substantiellement le nombre de places de prisons. C’est d’ailleurs une nécessité absolue car malgré le discours officiel, la surpopulation carcérale n’est pas le fait d’un nombre trop important de détenus mais bien du manque de places disponibles ! En 2015, notre pays comptait 98 détenus pour 100.000 habitants alors que la moyenne européenne était elle de 116.

La seconde option, étant celle de diminuer drastiquement le nombre de personnes incarcérées en favorisant les peines alternatives à la détention et les aménagements de peines, dans le prolongement de la politique laxiste conduite sous le précédent quinquennat par Christiane Taubira au Ministère de la Justice.

Michèle Tabarot invitée à réagir à l'actualité sur LCP avant les Questions au Gouvernement

Avant l’ouverture de la séance des « Questions au Gouvernement », j’étais invitée sur LCP pour évoquer l’actualité récente dans notre pays.

Retour sur l’agression odieuse lundi soir à Sarcelles d’un jeune garçon de confession juive, mais aussi, la reconstruction de l’union au sein des Républicains après la tenue de notre Conseil national le week-end dernier.

Place ensuite à mon activité parlementaire avec la demande d’une commission d’enquête sur « la sécurité des personnels pénitentiaires et la détention des djihadistes dans nos prisons » pour laquelle j’ai reçu le soutien de près de 50 Députés cosignataires, et enfin, le regard que je porte sur la politique d’Emmanuel Macron et de son Gouvernement confrontés aux différents « fronts sociaux » en ce début d’année.

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Michèle TABAROT
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