Il y a 42 ans, dans l’attentat du « Drakkar » à Beyrouth, cinquante-huit de nos soldats tombaient pour la paix, loin de leur terre.
Ils étaient de ceux que l’Histoire n’oublie pas et qui, par leur bravoure et leur engagement, font l’honneur de nos armées.
Mes pensées vont à leurs familles, ainsi qu’à tous ceux qui, aujourd’hui, portent comme eux le même uniforme et servent avec courage la France et les Français.
Quand l’ONU fait la promotion inacceptable du niqab, instrument de soumission imposé aux femmes par les islamistes radicaux, elle trahit le fondement même de sa mission en allant à l’encontre des valeurs pour lesquelles nous nous battons.
Mes pensées vont à toutes celles, en Iran, en Afghanistan, et partout ailleurs, qui ont ce courage admirable, face à leurs oppresseurs, de retirer le leur parfois même au péril de leur vie.
Invitée de Nice-Matin dans leur émission « L’interview à la Une ! », je vous propose de découvrir ou de redécouvrir ces échanges qui m'ont permis d’évoquer la situation politique complexe que traverse notre pays depuis la dissolution, de partager ma vision à un moment où l’intérêt général exige de restaurer de la stabilité et de doter la France d’un budget.
Je suis également revenue sur les enjeux internationaux en Ukraine comme au proche-Orient, ainsi que sur mon action de parlementaire, tant au plan national que local, avec notamment, l’inauguration vendredi dernier de la deuxième tranche de modernisation du Centre Hospitalier de Grasse.
Heureuse de revenir ce matin au Centre Hospitalier de Grasse aux côtés de Jérôme Viaud, Maire de Grasse, du Sous-Préfet, Jean-Claude Geney, du directeur départemental de l’ARS, Romain Alexandre, de Pierre Aschieri, Raymond Albis et Pierre Bornet, Maires de Mouans-Sartoux, de la Roquette-sur-Siagne et de Cabris, d’Erika Cassan, directrice de l’établissement et de Frédéric Colomb, Président de la CME, dans un moment majeur pour notre bassin de vie, avec l’inauguration de la toute nouvelle aile de l’hôpital, qui abrite désormais des blocs opératoires de dernière génération, après la transformation complète du service des « Urgences » il y a quelques mois.
Nous avons réussi à obtenir 10 millions d’euros d’aides de l’État pour faire aboutir ce projet vital de modernisation de l'hôpital de Grasse.
Grâce au combat que nous menons avec Jérôme Viaud depuis de nombreuses années pour faire aboutir ce projet vital de modernisation, nous avons réussi à obtenir 10 millions d’euros d’aides de l’État dont 3 millions récemment à la suite de notre intervention auprès de l’ancien ministre de la Santé, Yannick Neuder que je veux remercier à nouveau.
C’est une grande satisfaction pour notre territoire, que nous partageons aujourd’hui avec l’ensemble des agents hospitaliers et des soignants qui exercent leur métier avec professionnalisme et dévouement, mais aussi avec les 200.000 patients accueillis ici chaque année, qui pourront bénéficier de conditions d’accueil et de prise en charge encore améliorées.
À la suite de la formation du nouveau gouvernement conduit par Sébastien Lecornu, je tiens à réaffirmer la priorité qui a toujours été la mienne : faire primer l’intérêt général sur toute autre considération.
Je rejoins ainsi la très grande majorité des Députés « Les Républicains », qui sont en première ligne à l’Assemblée nationale et qui se sont prononcés pour le soutien et la participation au gouvernement.
C’est un choix de cohérence, car la situation n’a pas changé depuis la dissolution de juin 2024.
Nous avons pris part aux gouvernements de Michel Barnier et de François Bayrou.
Nous avons ensuite décidé de participer au premier gouvernement de Sébastien Lecornu sur la base d’une feuille de route claire et qui n’a pas été modifiée depuis le 5 octobre.
Il est donc logique de continuer au sein de ce gouvernement « technique » qui, de surcroît, ne compte plus en son sein les ministres qui posaient problème au président des Républicains.
Le choix des députés, c’est aussi un choix de responsabilité.
La chute du gouvernement Barnier a eu un cout de 12 milliards pour les Français. Une nouvelle censure ne permettrait pas à la France d’avoir un budget avant la fin de l’année et elle coûterait au moins 11 milliards de plus.