TRIBUNE - A l'initiative de mon collègue Député Yannick Neuder nous appelons le ministre de la Santé, François Braün, à faire « plus et mieux » sur la crise des services pédiatriques.
Cette semaine, sous pression, le gouvernement a fait un petit pas vers les pédiatres qui font face à une crise profonde à nouveau mise en lumière par l’épidémie saisonnière de bronchiolites. Devant des services d’urgences pédiatriques en grande tension et des soignants à bout de souffle, le ministre de la Santé, François Braün, a dégainé une nouvelle enveloppe issue de négociations entre son ministère et les représentants des urgences pédiatriques. C’est salutaire mais bien insuffisant quand on sait que ces fonds d’urgence sont censés "faire tenir" durant trois ou quatre mois tout au plus. C’est sans compter sur la reprise de l’agenda politique d’un exécutif plus occupé à créer une troisième chambre parlementaire sous le nom de Conseil national de la Refondation tout en enjambant la première par 49-3 en série.
Quant aux premiers concernés, les avis sont plus que mitigés. Ces enveloppes ne constituent pas une solution pérenne. Pire, la FHF déplore une "politique de la rallonge permanente" basée sur un calendrier et une répartition des crédits encore flous.
Ni cette épidémie de bronchiolites, ni la situation de la pédiatrie sont des faits nouveaux… |